lundi 6 mars 2017

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  1. Écosystème.

L’intérêt de mener à bien ces projets ensemble et non pas de manière distincte, est de créer un écosystème, dont les effets se complètent et se cumulent. Si la structure est suffisamment bien pensée et cohérente, elle permettra par d'anticiper parfaitement les enjeux de demain pour mieux y répondre.
Toutes les actions collectives que peut mener une pépinière seront facilitées et mieux abouties grâce à l'environnement innovant et professionnel d'un Living-lab. En réciproque, tout ce que le Living-lab peut apporter d'innovations sera immédiatement pris au rebond et valorisé par les start-up de la pépinière.
Cette symbiose peut semer le germe d'un nouveau mode de développement économique incorporant formation, création d'entreprises, prototypage, production, médiation, communication, bref toute la chaîne dans un circuit local et non délocalisable mais avec un potentiel de commerce à l'export renforcé par les réseaux. Ce modèle est de plus facile à reproduire dans un grand nombre bassins et de villes de taille intermédiaire.
Si l'on sait profiter du moment pour que cette expérience bénéficie d'une forte couverture médiatique, les atouts cumulés du territoire, de la structure et des profils des porteurs de projets démultiplient les chances de réussite de chaque partie du projet. C'est l'élément qui peut boucler le cercle vertueux.

  1. Ergonomie.

La clé de cette réussite est ce que les entreprises des nouvelles technologies appellent « l'expérience utilisateur ». C'est la base de l'ergonomie qui a permis par exemple a Apple d'imposer ses appareils et ses systèmes d'exploitation. Pour être efficace, on doit suivre un raisonnement logique, intuitif et non redondant. L'outil que l'on cherche doit se trouver facilement, à la place que l'on l'imagine occuper.
C'est pourquoi le Living-lab doit être l'outil structurant vers lequel on se tourne logiquement lorsqu'il s'agit de nouvelles technologies ou d'innovation. Il est le chaînon encore manquant mais nécessaire dans le futur pour connecter le territoire, les innovateurs, les outils, l'emploi.

  1. Nouvelle définition du centre-ville.

Au fur et à mesure que la société dématérialisée se développe en parallèle du monde réel, on voit se dessiner les contours de ce que sera la passerelle entre les deux, le nouveau paradigme d'un centre-ville à la fois réel et virtuel : le Living-lab.
La dimension réelle sert d'ancrage et renforce l'identité et la spécificité du territoire pour en faire une force. La part virtuelle est basée sur la somme des informations relatives au territoire, comme une bibliothèque numérique. Mais en s'affranchissant des distances grâce au réseau, l'identité virtuelle se constitue également des connexions entre le territoire et chacun de ses interlocuteurs (virtuels ou réels), c'est donc une notion dynamique.
Du côté réel, un centre-ville est donc un point sur une carte mais dans le monde virtuel il est une constellation de relais d'informations en mouvement. Ce sont les deux revers de la même médaille et le Living-lab est l'interface qui permet à la population d'interagir des deux côtés.

  1. Perspective.
Pour le moment ce lieu Lab / pépinière / open space semble hybride mais dans quelques années, il sera une évidence dans le tissu d'un centre-ville, au même titre qu'une crèche, une médiathèque, un bureau de poste, une maison des sports...

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